15 mars 2016 : La Table de Gianfranco – La VENETIE –
La cuisine de Vénétie, et en particuliers celle vénitienne, se caractérise par une grande variété de plats traditionnels qui pour la plupart sont réalisés en utilisant tous les types de poisson et de verdures avec une seule limite: la saison. Il est, en effet, peu probable que les restaurants de Venise proposent des recettes à base d’ingrédients hors saison. La gastronomie vénitienne peut s’enorgueillir d’une tradition ancestrale, et sa longue histoire est intimement liée à celle d’une cité orientée vers la mer. C’est pourquoi on retrouve dans la gastronomie vénitienne des saveurs et des goûts orientaux, que l’on rencontre rarement ailleurs en Italie. En premier lieu, il s’agit d’une cuisine de marins, et même de bateau, nécessitant de jouer aussi bien la conservation que sur l’économie : on ne jetait rien. L’activité commerciale avec l’Orient a permis l’arrivée dans la République de plusieurs épices. Au début elles étaient rares, réservées aux notables et aux riches citadins, mais petit à petit, leur usage s’est banalisé, entrant dans les plats de la cuisine traditionnelle. Bien qu’épicé, le goût des spécialités de cette région n’est jamais agressif et très rarement piquant. Commençons notre voyage à la découverte des saveurs vénitiennes par « i cicchetti » (hors-d’oeuvre) exposés sur les comptoirs de tous les « bacari » (bistrots) de Venise, à déguster accompagnés d’une «ombra » (verre) de vin.
8 mars 2016 : La Table de Gianfranco – La SICILE –
LA SICILE Plusieurs civilisations ont influencé la complexité et la variété de la cuisine sicilienne : les grecs ont introduit l’utilisation de l’origan, des olives et la cuisson grillée ; les arabes ont influencé la cuisine avec l’aigre-doux et la pâtisserie, avec la cassate et les cannolis (gâteaux à la ricotta), la pâte d’amandes et l’emploi des fruits secs ; les espagnols ont laissé la ‘mpanata modicana (tourte) et les décorations baroques des plats et des desserts. On ne saurait imaginer un voyage en Sicile sans faire une “plongée” dans ses marchés historiques. A Palerme il y a le Capo, la Vucciria, Ballaró et Borgo Vecchio. Des étalages débordant de fruits, de poissons, de viande, de dattes, de noix, d’escargots et de tout ce que l’on pourrait désirer. Mille couleurs et mille parfums, tantôt sucrés, tantôt âpres ou épicés ; des voix grinçantes, chantantes ou rauques ; un kaléidoscope humain impressionnant, qui rappelle les souks de Tunis ou de Fez. Un lacis de ruelles, d’impasses, de passages étroits où la lumière du soleil a du mal à pénétrer. C’est le royaume de “la cuisine de la rue”, qui renvoie à la fois à la tradition arabe et aux villes grecques de la Sicile. Là où, il y a plus de deux mille ans, les passants étaient attirés dans le Thermopolion, c’est-à-dire dans la rue, par des légumes cuits, des viandes bouillies et rôties, des poissons frits et d’autres plats tout prêts.
1er mars 2016 : La Table de Gianfranco – La TOSCANE –
LA TOSCANE La cuisine toscane est simple mais variée. Sobre, rigoureuse, voire sévère. Des influences étrusques seraient toujours visibles. Au Moyen Âge, les Florentins se sont révoltés face à la hausse des taxes et ils ont simplement cessé de payer la gabelle, l’impôt sur le sel. Une conséquence encore bien présente puisque le pain que l’on mange dans la Région n’est jamais salé. À la Renaissance, la cuisine florentine s’est enrichie de produits étrangers provenant d’Amérique, à commencer par la tomate… devenue incontournable. Pour simplifier, on pourrait dire que la cuisine régionale est formée par trois cuisines différentes: celle des terres, que vous retrouverez à Florence, à Sienne et dans le Chianti, faites surtout de légumes en soupe (ribollita, pappa al pomodoro) ou en salade (panzanella ; celle de la côte, que vous goûterez notamment à Livourne et qui fait une belle place aux poissons; et celle de la Maremme, symbolisée par le fromage pecorino (de brebis) et la charcuterie (finocchiona etc..).